HE Contrôle Formation a eu l’idée de mettre en place une série d’articles retraçant l’histoire de l’électricité depuis ses débuts. La rédaction, aidée de ses formateurs les plus experts, ont rédigé l’épisode n°1, alors on vous laisse découvrir.
Tout commence avec William Gilbert, médecin de la reine Élisabeth Ière d'Angleterre. William Gilbert va se révéler être un véritable chercheur dans les domaines du magnétisme et de l'électricité.
Après seulement dix-huit ans d'expérience sur les aimants naturels et artificiels, sur les boussoles ainsi que sur les corps électrisables, il publie en 1600, son traité « De Magnete » (De l'aimant). On peut le considérer comme le premier livre de physique expérimentale publié en Angleterre. Il y reprend les expériences connues et en décrit de nouvelles.
W.Gilbert s'intéresse aux différences entre les propriétés de l'ambre frottée et celles de l'aimant. L'aimant n'attire que le fer, tandis que l'ambre attire des matériaux très divers. Alors que le magnétisme est la propriété d'une seule substance : un oxyde de fer, que l'on nommera plus tard la magnétite.
W.Gilbert, découvre, contrairement à ce que Thalès de Milet avait pu constater dans l'Antiquité grecque, que non seulement l'ambre mais de nombreux matériaux (soufre, verre, diverses pierres précieuses et résines...) peuvent acquérir par frottement la même propriété d'attirer des corps légers.
Cette découverte est à l'origine d’un mot qu’il baptise « electrica », ces corps qui ont la même propriété que l'ambre et dont le nom en grec n'est rien d'autre qu'elektron. Tandis que bois, os, métaux sont « anélectriques », autrement dit, non électriques. L'étude menée par W.Gilbert sur les corps électriques constitue la base sur laquelle s'appuyèrent au début du XVIIIe siècle les grands électriciens comme Gray.
Mais ceci est une autre histoire…à découvrir dans les prochains épisodes !