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L’histoire de l’électricité : Le premier condensateur électrique.

Nous nous étions quittés sur la rencontre entre L'abbé Nollet et Pieter Van Musschenbroek, vous voulez connaître la suite de l’histoire ? Alors restez avec nous !

Qui étaient Jean-Antoine Nollet et Pieter Van Musschenbroek ?

Jean Antoine Nollet, était plutôt connu sous le nom de l’Abbé Nollet. Physicien français, il contribue à répandre en France le goût et l'étude de la physique et surtout celles liées à l’électricité.


Le deuxième personnage de notre histoire est Pieter van Musschenbroek. C’est un physicien néerlandais qui a contribué par ses leçons, ses découvertes et ses ouvrages, d'importantes observations sur l'électricité, le magnétisme, le frottement, la cohésion des solides et l'expérience de la bouteille de Leyde.

Les expériences de Jean Antoine Nollet et Pieter Van Musschenbroek :

L’Abbé Nollet conçut le premier électroscope (appareil de mesure qui permet la mise en évidence de la charge électrique d’un corps) et publia les huit premières leçons de physique expérimentale en 1743. Dans ces livres il associe, le tonnerre et l'électricité. Nollet est alors en France l'homme le plus qualifié pour prendre en main la direction des recherches sur l'électricité.


Sous son impulsion l'enseignement de la physique expérimentale prendra un caractère international. L'Europe pourra s’opposer à l'Amérique et l'école de Paris à celle de Philadelphie. Il entrevit entre la foudre et les « feux de Saint-Elme » (phénomène physique se produisant sous certaines conditions météorologiques et apparaissant certains soirs aux extrémités des mâts de navires et sur les ailes des avions), l'action de l'électricité.


C’est aux Pays-Bas qu’il rencontre Pieter Van Musschenbroek, professeur de physique à l'université de Leyde, en Hollande. Les relations prolongées et suivies qu'ils auront ensemble et avec d’autres scientifiques, auront une répercussion énorme sur l'avenir de la science expérimentale en France.


De son coté, Pieter Van Musschenbroek cherche quant à lui à électriser l'eau pour en « tirer le feu ». Au cours de ses expériences il note que les objets chargés électriquement dans l’air perdent leur charge. Il utilise alors une bouteille en verre pour stocker la charge électrique car à cette époque, on croyait que l'électricité était un fluide invisible coulant d'un endroit vers un autre. Outre passant les règles de sécurité il reçoit un choc électrique sans précédent. C’est en retirant à la main une tige métallique plongée dans une bouteille d'eau elle-même reliée à une machine électrique qu’il subira cette secousse. Il est probablement la première personne à avoir été électrisée.

Il écrit en 1746 : «Tout d'un coup ma main droite a commencé à trembler violemment et tout mon corps tremblait comme lors du coup de foudre, de la première rencontre». S’adressant par la suite à l’académie des sciences de Paris : « je peux vous divulguer une terrible mais nouvelle expérience et vous conseille de ne point la tenter vous-même ». Recommandation que personne ne suivra, ce qui rendra la bouteille populaire dans toute l'Europe sous le nom de «bouteille de Leyde».

Cette bouteille de Leyde accumule, « condensé » de l’électricité. Elle est le prototype de ce que l'on appellera plus tard le condensateur. Il sera très vite perfectionné pour le rendre plus efficace. Pieter Van Musschenbroek en est le précurseur et en France c’est l’Abbé Nollet qui la fit connaître. Ce dernier est en outre l’inventeur de l'osmose et se heurte à Benjamin Franklin sur la théorie de l'électricité et sur la paternité de la découverte de l'origine électrique de la foudre, mais ceci est une nouvelle histoire…

Vous avez raté l'épisode N°2 ? Pas de panique il vous suffit de cliquer : ici.

Auteur de l'article

Patrick.C

Directeur pédagogique

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